Un tragique événement s’est produit ce lundi au sein de la gendarmerie nationale. Un soldat a malheureusement mis fin à ses jours à la caserne de Rose à Dugny, en Seine-Saint-Denis. Ses collègues ont découvert son corps sans vie en fin de nuit.
Un gendarme se suicide à la caserne de Rose à Dugny
Dans la nuit de dimanche à lundi, un tragique événement s’est déroulé à la caserne de Rose à Dugny (Seine-Saint-Denis). En effet, un gendarme a mis fin à ses jours en utilisant son arme de service. Ses collègues l’ont découvert sans vie vers 04h30. Le parquet de Bobigny a confirmé cette information et a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.
Un triste rappel de la réalité des suicides dans la gendarmerie nationale
Il s’agit malheureusement du 18e suicide dans les rangs de la gendarmerie nationale depuis le début de cette année. Ce triste événement survient peu de temps après le suicide d’une jeune gendarme de 24 ans en Normandie, au début du mois d’octobre. Cette situation alarmante soulève une fois de plus la question de la prise en charge psychologique des gendarmes et de la nécessité de mettre en place des mesures de prévention.
Si vous ou l’un de vos proches êtes confrontés à des idées suicidaires, il est essentiel de contacter le 3114, le numéro national de prévention du suicide. Ce service est disponible 24h/24 et 7j/7, et un professionnel sera à votre écoute pour vous aider. De plus, les gendarmes peuvent également se tourner vers le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution, qui comprend 39 psychologues cliniciens, ainsi que vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation. Il est crucial de ne pas rester seul face à ces difficultés et de solliciter le soutien approprié.