Samir B., soupçonné d’avoir commis des agressions sexuelles sur deux patientes âgées à l’hôpital Victor-Dupouy à Argenteuil, a été à nouveau arrêté pour deux autres agressions présumées. Il a été inculpé pour « agressions sexuelles sur personnes vulnérables » et placé en détention provisoire.
Un homme soupçonné d’agression sexuelle de patientes âgées à l’hôpital d’Argenteuil est de nouveau placé en garde à vue
Samir B., âgé de 44 ans, l’homme soupçonné d’avoir agressé sexuellement deux femmes âgées au service de gériatrie de l’hôpital Victor-Dupouy à Argenteuil (Val-d’Oise), a été à nouveau placé en garde à vue ce mardi. Il est soupçonné d’avoir agressé deux autres patientes. Jeudi soir, il a été mis en examen pour « agressions sexuelles sur personnes vulnérables » et placé en détention provisoire, selon les informations du Parisien.
Deux nouvelles victimes et des faits remontant à septembre
L’affaire a débuté le samedi 14 octobre lorsque Samir B. a été interpellé peu après avoir quitté la chambre d’une patiente de 93 ans à l’hôpital d’Argenteuil. Les premières investigations ont révélé qu’il avait agressé sexuellement cette nonagénaire ainsi qu’une autre patiente âgée de 95 ans. Après avoir été placé en garde à vue et déféré, il avait été laissé libre sous contrôle judiciaire. Cependant, le parquet de Pontoise avait requis son placement en détention provisoire.
Malheureusement, la patiente de 93 ans est décédée d’un malaise cardiaque quelques heures après cette agression présumée. La seconde victime est également décédée le 18 octobre. Les autorités cherchent à déterminer s’il existe un lien entre la mort de ces deux femmes et l’agression qu’elles auraient subie. Cependant, l’autopsie pratiquée n’a pas permis d’en savoir davantage.
Les enquêteurs de la sûreté départementale ont découvert que deux autres patientes avaient également été agressées sexuellement par Samir B. Ces faits se sont produits en septembre et en octobre. Une plainte a été déposée pour chacun des faits. Le procureur de la République de Pontoise, Pierre Sennès, a précisé qu’il s’agissait d’agressions sexuelles et non de viols, en l’état actuel des investigations.
Il est à noter que le personnel de l’hôpital avait déjà évincé Samir B. en septembre dernier, lorsqu’il s’était introduit dans le service de gériatrie.