Quatre individus ont été arrêtés en Seine-Saint-Denis, soupçonnés d’être les principaux acteurs d’un réseau de trafic de drogue. Deux d’entre eux ont été mis en examen. Suite à des perquisitions, les forces de l’ordre ont découvert et saisi près de 420 kg de cannabis, des armes à feu, dont un fusil d’assaut, ainsi que plus de 200 000 euros en espèces.
Quatre hommes arrêtés pour trafic de stupéfiants dans le nord-est de l’Île-de-France
Quatre individus ont été interpellés par les enquêteurs du service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93) entre le 31 janvier et le 1er février. Ces hommes sont soupçonnés de se livrer à un important trafic de stupéfiants dans la région nord-est de l’Île-de-France, selon un rapport de BFMTV. Deux des suspects ont été mis en examen et placés en détention provisoire le 4 février, malgré leurs dénégations lors de leur garde à vue.
Les enquêteurs ont mené plusieurs perquisitions qui ont abouti à des découvertes significatives. Dans un box situé à Villeparisis, en Seine-et-Marne, les forces de l’ordre ont saisi 393 kg de résine de cannabis. De plus, dans un appartement proche de cet endroit, ils ont trouvé 35 kg d’herbe de cannabis, 20 000 euros en espèces, un fusil d’assaut de marque Heckler & Koch (HK), deux armes de poing et un adaptateur permettant le tir en rafale pour un pistolet semi-automatique de marque Glock.
Une autre perquisition effectuée dans un centre de contrôle technique à Sevran a conduit à la fouille de plusieurs véhicules suspects. Lors de cette opération, les enquêteurs ont découvert, dissimulés sous la banquette arrière d’un des véhicules, 180 000 euros en liquide ainsi que des montres de luxe.
Saisie d’IMSI-catchers chez le principal suspect
Le principal suspect, un homme d’environ quarante ans, est soupçonné d’être le cerveau d’un vaste réseau de trafic de drogues opérant depuis la cité des Beaudottes à Sevran. Lors de la perquisition menée à son domicile, les forces de l’ordre ont également saisi plusieurs IMSI-catchers, des appareils sophistiqués utilisés pour intercepter les communications téléphoniques dans leur périmètre d’action.
Le chef présumé de ce réseau et l’un de ses supposés lieutenants ont été déférés devant un magistrat instructeur à Bobigny, où ils ont été mis en examen. Les deux autres suspects ont été remis en liberté. Les investigations se poursuivent pour démêler tous les aspects de ce trafic de stupéfiants.