Le parquet de Grasse a annoncé que le suspect, qui avait été arrêté à Cannes mercredi soir après avoir menacé un employé avec un couteau, a été hospitalisé d’office suite à un examen psychiatrique qui a révélé une altération de son discernement. Par conséquent, sa garde à vue a été levée.
Un homme interpellé à Cannes après avoir menacé un employé avec un couteau
Mercredi soir à Cannes, un homme a été arrêté après avoir été soupçonné d’avoir menacé un employé d’un centre de contrôle technique avec un couteau. Selon le parquet de Grasse, l’examen psychiatrique effectué sur l’individu a révélé une altération de son discernement, ce qui a conduit à recommander son hospitalisation immédiate sans consentement.
Les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont interpellé le suspect après que la victime ait signalé sa présence dans l’enceinte de l’entreprise. L’employé a déclaré que l’homme lui a demandé de partir et a sorti un couteau de poche en criant « Allahou Akbar ». Une tentative de poignarder la victime a été avortée lorsque celle-ci s’est réfugiée dans un bureau pour appeler les secours. À son retour, l’agresseur avait déjà pris la fuite.
Lors de l’interpellation, les fonctionnaires de police ont découvert que l’individu était en possession d’un couteau de type Opinel. Il a été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme et violences avec arme sans incapacité totale de travail. L’homme a nié les accusations portées contre lui. Il a été révélé qu’il était titulaire d’un passeport marocain récemment délivré en Italie et se présentait comme un sans domicile fixe.
Le maire de Cannes dénonce un « emballement médiatique et politique »
Le maire de Cannes, David Lisnard, a critiqué vivement l’emballement médiatique et politique qui a entouré cette affaire. Il a notamment réagi à une publication du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur les réseaux sociaux, qualifiant l’homme d' »homme très dangereux, porteur d’un couteau ». Le maire a souligné que les images de vidéosurveillance de la municipalité ont permis de constater qu’il n’y a pas eu d’échange de coups lors de l’altercation. Il a également rappelé que le site de l’incident est situé à proximité de la gare, d’un lycée, d’un commissariat et d’une synagogue, mais a précisé qu’il était trop tôt pour établir un lien entre l’incident et la synagogue.