Un individu de 45 ans a été inculpé pour « tentative de meurtre sur personne vulnérable, vol et recel » après avoir violemment agressé une femme âgée de 89 ans à Paris. Étant inscrit au fichier S et ayant déjà passé 28 années en détention pour divers délits, il a été incarcéré en attente de jugement.
Un homme mis en examen pour tentative de meurtre sur une personne vulnérable à Paris
Salim, âgé de 45 ans, a été mis en examen pour « tentative de meurtre sur personne vulnérable, vol et recel » après avoir violemment agressé une femme de 89 ans à son domicile parisien, rapporte Le Parisien.
Le 15 août dernier, une femme alerte la police après avoir découvert que sa belle-mère, Jacqueline, âgée de 89 ans, a été attaquée chez elle à Paris. À l’arrivée des pompiers et des policiers, ils découvrent Jacqueline dans un état préoccupant. Selon une source proche de l’enquête, citée par le quotidien francilien, « son visage est ensanglanté et tuméfié. Elle présente des marques de strangulation et deux de ses dents cassées sont retrouvées dans la chambre ».
Jacqueline est immédiatement transportée à l’hôpital où il est constaté qu’elle souffre de plusieurs fractures faciales et d’une hémorragie. Les médecins lui accordent une incapacité totale de travail de quarante-deux jours. « J’ai senti la vie me quitter », témoigne la victime aux enquêteurs depuis son lit d’hôpital, le 19 août.
Un suspect au lourd casier judiciaire placé en détention provisoire
La police parvient à identifier formellement Salim, âgé de 45 ans, à l’aide des images de vidéosurveillance du quartier et des données de géolocalisation téléphonique. Cet homme, connu des services de police et fiché S, possède un casier judiciaire chargé, comprenant des condamnations pour vol avec violences entraînant la mort, viol, séquestration, ainsi que deux évasions, totalisant une peine de 28 ans de prison.
Les policiers interviennent au domicile du suspect où ce dernier tente de s’échapper en sautant par la fenêtre, mais est rapidement rattrapé. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre découvrent non seulement des objets volés lors de l’agression, mais également des bijoux, des téléphones et des trousseaux de clés. Salim nie les faits pendant sa garde à vue.
Lors de son transfert devant le juge, Salim se plaint de douleurs dorsales et abdominales. Il est conduit à l’hôpital où il tente une nouvelle fois de s’enfuir, mais est arrêté. Après sa mise en examen, l’homme est placé en détention provisoire. Il était également sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF).