Youcef Atal, le défenseur latéral droit de l’OGC Nice, est actuellement sous le coup d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nice pour avoir partagé une vidéo sur son compte Instagram. Cette enquête porte sur des accusations d’apologie du terrorisme et de provocation à la haine ou à la violence envers une religion spécifique, suite à la diffusion de cette vidéo par le joueur.
Ouverture d’une enquête préliminaire sur Youcef Atal pour apologie du terrorisme et provocation à la haine religieuse
Le parquet de Nice a annoncé ce lundi l’ouverture d’une enquête préliminaire visant Youcef Atal, arrière latéral droit de l’OGC Nice âgé de 27 ans. Cette enquête fait suite au partage par le joueur d’une vidéo polémique sur son compte Instagram ce samedi. Youcef Atal est suspecté d’avoir relayé une vidéo du prédicateur palestinien Mahmoud al-Hasanat, dans laquelle ce dernier exprimait des propos incitant à la haine et à la violence envers une religion spécifique.
Le parquet a été saisi par le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, et par le maire de Nice, Christian Estrosi, dans le cadre de l’article 40 du code de procédure pénale. L’enquête a été confiée au service de police judiciaire de Nice.
Cette affaire a suscité de nombreuses réactions, avec des dénonciations des propos relayés par Christian Estrosi, le maire de Nice, Eric Ciotti et le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Sud Est. Le conseil de l’éthique de la Fédération française de football a également été saisi de cette affaire.
Excuses de Youcef Atal et perspectives judiciaires
Youcef Atal a retiré la vidéo de son compte Instagram et s’est excusé publiquement, affirmant qu’il n’avait jamais eu l’intention de soutenir un message de haine et qu’il croyait fermement en la paix. Néanmoins, l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nice permettra d’établir les faits et de déterminer s’il y a lieu d’engager des poursuites contre le joueur. Youcef Atal devra également s’expliquer devant la commission de discipline de la Ligue et les enquêteurs de la police judiciaire.