Un jeune de 16 ans a été inculpé à Montauban pour avoir apparemment envoyé une fausse alerte à la bombe au lycée d’Ingersheim (Haut-Rhin), ce qui a entraîné l’évacuation de l’établissement.
Un adolescent de 16 ans mis en examen après une fausse alerte à la bombe dans un lycée d’Ingersheim
Le 17 octobre dernier, un adolescent de 16 ans a provoqué la panique au lycée d’Ingersheim (Haut-Rhin) en envoyant une fausse alerte à la bombe, ce qui a entraîné l’évacuation immédiate de l’établissement. Originaire de Montauban (Tarn-et-Garonne), le jeune homme a été mis en examen ce mardi suite à son arrestation, rendue possible grâce à l’efficacité du travail d’enquête des cybergendarmes.
Dans un courriel, l’adolescent avait prétendu agir au nom des « soldats d’Allah » en annonçant la présence de « quatre bombes » placées dans le lycée, le gymnase et à l’extérieur. Cependant, le parquet de Montauban a tenu à souligner que le jeune homme n’était pas radicalisé. « C’est un adolescent ordinaire qui n’a pas mesuré la gravité de ses actes… C’est une totale absence de discernement de la part d’un adolescent », a déclaré le parquet.
Suite à cette fausse alerte, l’adolescent a été placé en garde à vue pendant environ trente heures avant d’être finalement mis en examen pour avoir communiqué « une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction va être ou a été commise ».
Une multiplication des fausses alertes à la bombe en France
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de multiplication des fausses alertes à la bombe en France, en particulier dans les établissements scolaires, les aéroports ou les musées. Ce phénomène préoccupant a gagné en ampleur après l’assassinat de Dominique Bernard, un professeur à Arras (Pas-de-Calais), tué le 13 octobre par un jeune terroriste russe originaire d’Ingouchie, dans le Caucase, et fiché pour radicalisation islamiste depuis février 2021.